/ 328
165. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de netteté et de vigueur sa pensée dans un vers énergiquement frappé : encore ne s’est-il pas contenté de chercher et d’atteindre pour lui le degré suprême de la perfection ; il a enseigné aux habiles à se contenter difficilement pour être plus sûrs de contenter le lecteur. […] On connaît aussi cette pensée de Pascal : « Diseur de bons mots, mauvais caractère. » 2. […] Piron, qui s’est montré vraiment poëte dans la Métromanie, a rendu la même pensée en beaux vers, III, ix : L’Olympe voit en paix fumer le mont Etna ; Zoïle contre Homère en vain se déchaina. […] C’est à la pensée du déplaisir que va éprouver le chantre.

/ 328