Quant à la sévérité du châtiment, je puis le dire ici : la mort est pour le malheureux qui gémit le terme seulement de ses douleurs, et non pas un supplice ; elle met fin à tous les maux des humains, qui ne voient au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. […] Ce n’est point ma pensée ; mais je veux que leurs biens soient confisqués, qu’ils soient détenus prisonniers dans nos villes municipales les plus fortes ; qu’il ne soit plus question d’eux ni dans le sénat ni auprès du peuple, sous peine d’être déclaré coupable d’attentat contre la république et le salut commun ». […] On a beaucoup parlé sur les peines à infliger à des monstres qui ont déclaré la guerre à leur patrie, à leurs parents, à leurs dieux et à leurs propres foyers.