mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! […] — Mon enfant, tous tant que nous sommes, Nous devons subir cette loi : Car la mort fauche tous les hommes, Depuis le pauvre jusqu’au roi. […] dans les champs de l’espace « Avec moi tu vas t’envoler : « La Providence te fait grâce « Des jours que tu devais couler… « Et, secouant ses blanches ailes, « L’ange aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… « Pauvre mère, ton fils est mort ! […] Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux geôliers vils comme un vil criminel, Vaincu, chauve, courbant son front noir de nuages, Promenant sur un roc où passent les orages Sa pensée, orage éternel.