Et dans ces vers si touchants de Joad au jeune Joas : Entre le peuple et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant un jour que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. […] Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N’en défend pas nos rois30. […] « Le riche et le pauvre s’avancent d’un pas égal vers les sombres demeures de la mort ». […] Vil et grand, pauvre et riche, infini mais borné ; Rien par ses vains trésors, tout par ses espérances, De l’un et l’autre extrême il franchit les distances ; Il touche aux opposés dont il est le milieu, Et l’homme est la nuance entre l’atome et Dieu. […] En vain y chercherait-on le pallida mors, et cette belle image qui nous représente la mort renversant également la cabane du pauvre et le palais des rois, œquo pulsat pede !