La cause du dévouement des Horace était l'amour de la patrie ; et l'effet était la gloire, le salut de Rome. […] Qui est assez vil pour ne pas aimer sa patrie ? […] Château-briand a dit : « Les anciens n'ont connu que l'éloquence politique et l'éloquence judiciaire : la morale, c'est-à-dire la science de tout pays, de tout gouvernement, n'a été éloquente qu'avec la loi évangélique : Démosthène combat un adversaire ou tâche de rallumer l'amour de la patrie chez un peuple dégénéré ; Cicéron défend un client ou dénonce un tyran cruel ; l'un et l'autre ne savent qu'exciter les passions, et fondent toutes leurs espérances de succès sur le trouble qu'ils jettent dans les cœurs. […] Il voulut traverser la vie Avec la foudre et les éclairs, Et, loin de sa belle patrie, Le héros mourut dans les fers.