D’après la même théorie, toutes les pièces où le personnage intéressant fait son malheur lui-même avec connaissance de cause seraient bannies du théâtre et l’on n’aurait jamais pensé à y faire voir l’homme victime de ses passions. […] Toutefois Corneille observe que « les rois sont hommes comme les auditeurs et tombent dans ces malheurs par l’emportement des passions dont les auditeurs sont capables »; et Dacier, que « le poëte n’a pas en vue d’imiter les actions des rois, mais les actions des hommes, et que c’est nous qu’il représente.