Peu à peu les passions violentes s’apaisent, les barbares se civilisent, les camps se transforment en cités ; au fracas de la guerre succède l’harmonie bienfaisante des lois. […] Il se fait alors des silences terribles, menaçants comme le calme qui précède les grands orages, Qu’un homme alors monte sur une borne, qu’il trouve le mot de la situation, le mot qui grondait sourdement au fond de tous les cœurs, et qui tout à l’heure éclatera comme un tonnerre sur la cité en feu, aussitôt voilà les passions déchaînées.