Il faut que les paroles soient, comme la physionomie, tristes dans l’affliction, menaçantes dans la colère, folâtres dans l’enjouement, graves dans la sévérité. […] O vous, l’aîné des Pisons, vous dont les leçons d’un père développent le goût précoce et les talents naturels, écoutez et retenez bien cette parole : en certaines choses, la médiocrité se comprend et s’excuse. […] mais c’est le tuer, sur ma parole. […] 296Des paroles tristes 297conviennent à un visage chagrin ; 298 des paroles pleines de menaces, 299à un visage irrité ; 300des paroles enjouées, à un visage riant ; 301des choses sérieuses à dire, 302à un visage sévère. […] Pour bien comprendre le sens longtemps controversé de ces paroles, il faut les rapprocher de ce qui précède et de ce qui suit.