Le gouvernement, éclairé par ses exploits, lui envoyait des renforts, avec lesquels il pouvait aller à Vienne dicter une paix glorieuse, au nom de la république française. […] Le roi de Sardaigne, le pape, les ducs de Parme, de Modène, de Toscane, avaient signé ou imploraient la paix ; l’empereur d’Autriche la demanda aussi, et par le traité de Campo-Formio, suite des préliminaires de Léoben, il céda à la France, en échange des États de Venise, occupés chemin faisant par Bonaparte, les Pays-Bas autrichiens, avec toute la rive gauche du Rhin, et le Milanais, qui devint alors la République cisalpine, en 1797.