Ln vain deux fois la paix a voulu l’endormir ; Loin de moi son courage, entraîné par la gloire. […] « Je ne parle pas, dit-il, de cette allusion générale des animaux à nous, qui est de l’essence de l’apologue ; je parle de mille traits répandus dans ses fables, qui touchent plus expressément à quelque particularité de langage, de caractère, d’usage, de condition, de mœurs locales, d’opinion, d’érudition, etc. » Ratopolis était bloquée… Thémis n’avait point travaillé De mémoire de singe a fait plus embrouillé… Don Pourceau raisonnait en subtil personnage… Certain Renard gascon, d’autres disent normand… Quand il eut ruminé tout le cas dans sa tête… Le Loup en fait sa cour, daube au courtier du roi Son camarade absent… Le Renard dit branlant la tête, Tels orphelins, seigneur, ne nie font point pitié… Faites-en les feux dès ce soir ; Et cependant viens recevoir Le baiser de paix fraternelle… Chacun fut de l’avis de monsieur le doyen,… Miraut sur leur odeur ayant philosophé, Etc., etc. […] Mais je ne trouve point de couleurs assez noires Pour en représenter les tragiques histoires ; Je les peins dans le meurtre à l’envi triomphants ; Rome entière noyée au sein de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques ; Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques ; Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé, Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire ; Sans pouvoir exprimer par tant d’horribles traits, Qu’un crayon imparfait de leur sanglante paix.