Ô berceau de nos pères ! […] Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. […] Vous voyez leurs cheveux avec art retroussés ; Les rubis sur leurs doigts dans l’or sont enchâssés ; Le père en ses atours ne connaît plus sa fille, Et sur des fronts hâlés le ruban partout brille. […] » Je suis pécheur ; mais Dieu, s’il juge, est père aussi, » Et je sais qu’aisément un père est adouci.