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186. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

Il disait ailleurs : « Je supplie qu’on me permette de détourner les yeux des horreurs des guerres de Marius et de Sylla ; on en trouvera dans Appian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le courage de parler des misères qui suivirent ; je dirai seulement que, sous les derniers empereurs, l’empire, réduit aux faubourgs de Constantinople, finit comme le Rhin, qui n’est plus qu’un ruisseau lorsqu’il se perd dans l’Océan. » 1. […] Voltaire appelle les lettres persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de traits qui annoncent un esprit plus solide que son livre.

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