Aussi ce genre abonde en descriptions, en parallèles ; les pensées y sont relevées par les contrastes, les idées communes embellies par l’expression, l’oreille flattée par l’harmonie. […] vos oreilles n’ont-elles pas été frappées des bruits qui circulent ? […] « J’approchai par degrés de l’oreille des rois ; « Et bientôt en oracle on érigea ma voix. […] « Autant que de Joad l’inflexible rudesse « De leur superbe oreille offensait la mollesse. […] L’éloquence aussi, qui a besoin de plaire pour arriver à son but, devra s’emparer de l’oreille, puisque ce sens est une des avenues par lesquelles on parvient à l’âme.