Nous suivrons cet ordre dans nos préceptes de Rhétorique. […] Mais dans un ouvrage où il n’y a point d’ordre, l’âme sent à chaque instant troubler celui qu’elle veut y mettre. […] Il préfère l’ordre prescrit par Cicéron, cet ordre qui, par l’enchaînement des preuves et la progression des idées, conduit l’auditeur au but sans qu’il s’en aperçoive. […] Ordre des preuves. […] Après avoir fait choix des raisons, il fallait leur donner un ordre convenable, et, dans une composition aussi courte que celle-ci devait l’être, l’ordre demandait que les raisons allassent toujours en croissant, et que les plus fortes fussent mises à la fin.