Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de quelqu’un. […] Célimène, pour se donner l’avantage d’avoir raison, pousse à l’absurde l’opinion d’Alceste. Il arrive souvent qu’on en use ainsi dans la discussion ; on prête à l’adversaire des opinions qu’il n’a pas, on force ses sentiments, on exagère ses intentions.