Mais ici elle s’offre sous les deux faces : la passion arrêtée d’une part et modérée en dépit d’elle-même29 ; et de l’autre, s’abandonnant à tous ses caprices, sans frein comme sans crainte30. […] Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il est poëte inconstant et rêveur ; Sans cesse en divers lieux errant à l’aventure, Des spectacles nouveaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois, tantôt dans les prairies, Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés.