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91. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Il finit ses jours, dévoré d’inquiétudes et de soupçons, tourmenté sans cesse par la crainte d’être assassiné, couvert d’une large et forte cuirasse, chargé d’armes offensives, environné d’une garde nombreuse, ne couchant jamais deux nuits de suite dans la même chambre, et mourut d’une fièvre lente en 1658, âgé de 55 ans. […] Momus, fils du Sommeil et de la Nuit, et regardé par les poètes comme le Dieu de la raillerie, parce qu’il ne s’occupait qu’à examiner et à critiquer les actions des Dieux et des hommes. […] Celui-ci, fils de l’Érèbe et de la Nuit, habitait un antre profond, silencieux, impénétrable aux rayons du soleil, environné de pavots et d’herbes assoupissantes, et baigné des eaux du fleuve d’Oubli. […] Pan, fils de Mercure suivant la fable, et dieu des bergers, des chasseurs et des campagnes, où il était jour et nuit, jouant continuellement de la flûte en gardant ses troupeaux.

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