Quoique je me sois retiré assez loin du monde, la triste nouvelle de votre affliction n’a pas laissé de parvenir jusqu’à moi. […] Ce n’est pas que je prétende qu’on ne puisse admettre plusieurs périls dans l’une et plusieurs intrigues ou obstacles dans l’autre, pourvu que de l’un on tombe nécessairement dans l’autre : car alors la sortie du premier péril ne rend point l’action complète, puisqu’elle en attire un second ; et l’éclaircissement d’une intrigue ne met point les acteurs en repos, puisqu’il les embarrasse dans une nouvelle. […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] attendre à commencer une vie nouvelle lorsque, entre les mains de la mort, glacés sous ses froides mains, vous ne saurez si vous êtes avec les morts ou encore avec les vivants ! […] Vous m’apportez, milord, l’exemple du czar Pierre le Grand, qui a fait naître les arts dans son pays et qui est le créateur d’une nation nouvelle.