La vaste porte, ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon nom, et ne me connaît plus1. […] Le cœur se reconnaît, Et l’homme tout entier quelques instants renaît, Soudain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa main sur le hêtre a gravé, Et que mieux que son cœur l’écorce a conservé. […] Je viens de voir le nom d’un roi1 Sur le livre où, selon l’usage, Chacun ici laisse après soi Une trace de son passage. […] J’aurais aimé que l’Italie Près du sien vît aussi ton nom !