Son nom ne peut être isolé du souvenir de Bossuet. […] Changez seulement les noms ; mettez les poëtes et les orateurs en la place des architectes. […] Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs du nom qu’ils blasphémaient, et les nourriciers de l’Église dont ils versaient le sang. […] C’est elle qui fait que les hommes, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore osé donner le nom de vertu au vice, et qu’ils sont réduits à faire semblant d’être justes, sincères, modérés, bienfaisants, pour s’attirer l’estime les uns des autres. […] Après tant de siècles de règne effréné du vice, la vertu est encore nommée vertu ; et elle ne peut être dépossédée de son nom par ses ennemis les plus brutaux et les plus téméraires.