» Je vous conjure donc, mes enfants, au nom des dieux, de votre patrie, d’avoir des égards l’un pour l’autre, si vous conservez quelque désir de me plaire. […] La valeur, la vertu, la naissance ne sont plus comptées pour rien, et, populace méprisée, nous rampons devant des hommes que nous ferions trembler, si la république était autre chose qu’un vain nom. […] « Mon fils, au nom des nœuds sacrés qui unissent les pères et les enfants, je l’en conjure, mon cher fils ! […] Quel nom donnerai-je à cette multitude qui m’environne ? […] Car aux Dieux ne plaise que les Belges, malgré l’offre qu’ils en font, aient jamais la gloire d’effacer la tache imprimée au nom romain, et d’humilier l’orgueil de la Germanie.