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27. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Ce sentiment est ordinairement en eux la source d’une noble émulation. […] » Les nobles méprisent ordinairement ceux qui commencent leur noblesse, et qui se trouvent au même point où se sont trouvés leurs propres ancêtres. La gloire de ceux-ci ne leur paraît plus grande, que parce qu’ils les voient avec des yeux prévenus, et dans une perspective fort éloignée ; mais ils méprisent encore tout ce qui n’est pas noble. » On doit mettre une grande différence entre un noble qui soutient mal la splendeur de son nom, et un noble qui ne dégénère point. […] Les plus nobles, les plus fortes et les plus touchantes, telles que l’interrogation, l’apostrophe, la prosopopée, etc., sont celles que l’orateur doit y employer, comme étant les plus propres à donner au discours cette véhémence et cette impétuosité, qui ébranlent et transportent les cœurs.

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