« Il n’est occupation plaisante comme la militaire : occupation et noble en exécution (car la plus forte, généreuse et superbe de toutes les vertus est la vaillance), et noble en sa cause : il n’est point d’utilité, ny plus juste, ny plus universelle, que la protection du repos et grandeur de son païs. » Montaigne. […] Non seulement le public ne regarde pas cette noble fille comme « une impudique et un monstre », mais il s’intéresse chaque soir à ses malheurs et pleure avec elle. […] Il se fait une haute idée du métier d’écrivain, il estime qu’on ne doit livrer aux autres que le meilleur de soi-même ; il rejette donc ce qui n’est ni décent ni noble. […] Il n’est pas fait de main d’ouvrier, car il n’élève pas l’esprit du lecteur et il ne lui inspire point de nobles sentiments. […] Mais comment Fénelon, qui l’accuse de bel esprit, ne reconnaît-il pas les incomparables beautés de son œuvre : l’intense vérité des sentiments, la noble simplicité de l’intrigue, la grâce et l’harmonie du style !