Le parlement lui-même réclamait avec emportement le maintien des lois antiques de la nation, quand la réforme menaçait d’atteindre les usages iniques et barbares de la procédure criminelle. […] Chacun est récompensé selon ses œuvres : Washington élève une nation à l’indépendance ; magistrat en repos, s’endort sous son toit, au milieu des regrets de ses compatriotes et de la vénération des peuples. Bonaparte ravit à une nation son indépendance : empereur déchu, il est précipité dans l’exil, où la frayeur de la terre ne le croit pas encore assez emprisonné sous la garde de l’Océan. […] Bonaparte pouvait enrichir également le domaine commun ; il agissait sur la nation la plus intelligente, la plus brave, la plus brillante de la terre. […] La sagesse des nations a dit : Si jeunesse savait !