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75. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Les grands mouvements oratoires, les riches expressions coulent de leur âme, enivrée de l’amour de la patrie, comme l’eau d’un vase trop plein. […] Réservez vos grands mouvements pour la veuve et pour l’orphelin, portez-les au barreau, et laissez la tribune à Démosthène. […] Il faut les leur rendre sensibles, les habiller de chair, pour ainsi dire, et les mettre en mouvement sous leurs yeux. […] De là ces expressions si justement appliquées au travail oratoire : la couleur et le mouvement, c’est-à-dire l’art de noter les sons des idées et de représenter leurs attitudes. […] Vous leur portez un coup, ils mettent la main sur leur blessure ; un second coup, même mouvement.

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