Mon astre, dit-on, me menace D’y mourir aux dépens du roi ! […] Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le soleil Sur tes gazons boit la rosée, Sourire encore à ton réveil, Et d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qui nous apparaît dans la nuit. […] J’ai vu des bosquets que je quitte Sous l’été les roses mourir ; J’y vois planter la marguerite : Je ne l’y verrai pas fleurir.