Philippe est-il mort ? […] Supposez-le mort, en effet ; vous en aurez bientôt fait un autre, en continuant de négliger ainsi vos propres intérêts ». […] Silanus, qui avait parlé le premier, avait voté pour la mort. […] Est-ce parce qu’il est plus dur d’être frappé de verges que d’être mis à mort ? […] » Reportez-vous au temps de nos ancêtres : un Manlius Torquatus, pendant la guerre des Gaules, fit mettre à mort son propre fils, pour avoir combattu malgré sa défense ; et ce malheureux jeune homme expia de sa mort cet excès de courage.