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76. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Mais voici le ton du sentiment, l’expression de la douleur dans cette lettre, où Madame de Sévigné annonce au Comte de Grignan la mort de M. de Turenne. […] Je vous envoie une très bonne relation de ce qu’il a fait quelques jours avant sa mort : après trois mois d’une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent pas d’admirer, vous n’avez plus qu’à y ajouter le dernier jour de sa gloire et de sa vie. […] Il mande la mort du jeune d’Hocquincourt, et qu’il enverra un courrier pour apprendre au Roi la suite de cette entreprise : il cachette sa lettre et l’envoie à deux heures. […] de Turenne, et la nouvelle de sa mort. » Ne prenez jamais un ton de maître dans les lettres de conseils. […] La grandeur fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la mort ; et sa femme, après avoir défendu la place avec succès, alla ensevelir sa douleur et sa jeunesse dans un Couvent de Béziersc où elle mourut.

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