Ce sont, ont dit les uns, des morceaux de luxe, des ornements parasites, où brille le talent de l’écrivain, mais où la vérité et les convenances historiques sont également violées. […] Au surplus, ces morceaux d’opposition ouvrent un champ si favorable à l’éloquence du style, que les grands écrivains n’ont jamais manqué de s’en emparer, quand leur sujet les présentait naturellement. […] Ce sont là de ces morceaux qui ont placé la Henriade, quant au style, au rang de ces bons livres classiques, que l’on ne rappelle jamais trop souvent.