Moins célèbre de son temps que son frère Marie-Joseph, l’auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus poëte que lui cependant, a laissé, entre autres travaux, un morceau inachevé sur l’Invention, où ses idées sur les réformes que pouvait recevoir notre poésie sont consignées. […] On pourra rapprocher de ce morceau quelques chefs-d’œuvre de l’antiquité qui ont suggéré plus d’une imitation à Chénier : en premier lieu, l’éloge de l’Attique, qui forme le IIe chœur de l’Œdipe à Colone, et l’éloge de l’Italie, que renferme le IIe livre des Géorgiques.