Et la rame inutile Fatigua vainement une mer immobile. […] Que cent peuples, unis des bouts de l'univers, Passent, pour la détruire, et les monts et les mers ! […] L'allégorie est une métaphore continuée : Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je songe à me pourvoir d'esquif et d'avirons ; A régler mes désirs, à prévenir l'orage, A sauver, s'il se peut, ma raison du naufrage. […] » — Mon fils, cette eau fuit pour toujours : Après mille et mille détours, Ce ruisseau va se perdre au sein des mers profondes ; Et la course de ses ondes Est l'image de nos jours. […] La construction grammaticale, qui demandait le passé indéfini, eût privé la phrase poétique d'une image sublime : ou croit voir le flot de la mer, et l'on sent la frayeur que dut inspirer le monstre vomi sur le rivage.