heureux séjour, montagnes renommées, De lavande, de thym, de citron parfumées1, Que de fois sous tes plants d’oliviers toujours verts, Dont la pâleur s’unit au sombre azur des mers, J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! […] Ce mouvement, ce bruit, cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant en montagne écumante, Enivraient mon esprit, mon oreille, mes yeux ; Et le soir me trouvait immobile en ces lieux3. […] Le Galèse, aujourd’hui Cervero, se jette dans la mer, aux environs de Tarente. […] Ce vieillard avait été dans son temps un écumeur de mers, avant de prendre ses poétiques invalides. […] Thomas, un académicien bien démodé, décrivait ainsi le même séjour : « Je vous dirai que je suis à Nice ; que je suis logé dans une charmante maison, située à la campagne et sur les bords de la mer, mais à mi-côte, et à distance raisonnable.