Pour bien écrire une lettre de conseils, il faut s’y prendre de telle sorte qu’an ne puisse nous accuser, en cas d’insuccès d’une affaire, d’avoir suggéré de mauvaises inspirations. […] « Ne faites point la guerre trop ouvertement, dit Mme de Sévigné, les vérités sont amères, nous n’aimons pas à être découverts. » Que les reproches soient fondés ; qu’on attribue les fautes à des circonstances fatales, et non à un mauvais cœur, qu’on engage à se corriger par des tournures adroites et plaisantes quelquefois, et les plus graves reproches seront acceptables.