Une république sage ne doit rien hasarder qui l’expose à la bonne où à la mauvaise fortune : le seul bien auquel elle doit aspirer, c’est à la perpétuité de son état. […] Il est clair encore que le monarque qui, par mauvais conseil3 ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois, peut aisément réparer le mal : il n’a qu’à changer de conseil, ou se corriger de cette négligence même.