Toutefois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais style, qui n’a absolument rien de commun avec le véritable sublime. […] Il me serait, il est vrai, plus aisé de tirer des exemples de traits ou de passages fautifs parmi les mauvais écrivains ; mais on y ferait peu attention si je les prenais dans des ouvrages que personne ne lit. […] L’ambiguïté vient d’un mauvais choix de mots ou d’un arrangement vicieux. […] Si l’on se servait de cette manière de parler : se vidisse hominem librum scribentem, quoique le sens fût clair, l’arrangement n’en serait pas moins mauvais. […] Dans une phrase, il en est de la mélodie comme du sens ; lorsqu’elle s’affaiblit vers la fin, elle produit le plus mauvais effet.