Parmi nos textes, il en est qui pourront être uniquement la matière d’explications et d’analyses, tandis que d’autres, et les plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’ornement de la mémoire. […] Repassez sur les règnes qui précédèrent la naissance de l’Académie : la naïveté du langage suppléait, je l’avoue, dans un petit nombre d’auteurs, à la pureté du style, au choix et à l’arrangement des matières ; et toutes les beautés dont notre langue s’est depuis enrichie n’ont pu encore effacer les grâces de leur ancienne simplicité.