L’objet spécial de l’historien, c’est la vérité ; il peut chercher à la rendre intéressante, mais s’il l’altère ou la néglige, il manque au premier de ses devoirs. […] Si elle peint les hommes et les choses sous des couleurs vraies et saisissantes, si elle dessine avec justesse et originalité les caractères, si dans un récit simple et clair elle mêle une certaine chaleur tempérée de dignité et de noblesse, elle ne peut manquer d’intéresser le lecteur.