Longin, qui cite cet exemple, ne manque pas de se récrier sur la majesté avec laquelle Homère peint ses Dieux. […] Mais partout où nous retrouvons le vrai, nous retrouvons aussi notre sensibilité émue ; Achille, Andromaque, Priam, Hector, Didon, Hécube, etc., ne manquent jamais de nous intéresser toutes les fois qu’ils sont ce que nous sommes, qu’ils éprouvent et expriment ce que nous avons éprouvé cent fois nous-mêmes, et ce que notre nature nous met dans le cas d’éprouver tous les jours.