Par la même raison qu’ils avaient des rois, leurs champs étaient exposés aux malheurs que la guerre entraîne. […] De nos propres malheurs, auteurs infortunés, Nous sommes loin de nous à toute heure entraînés. […] L’âme du poète doit être toute remplie de son objet toute pénétrée des malheurs qu’il veut déplorer, et se montrer tout entière dans l’élégie. […] Pour rendre, dans l’élégie, la plainte plus touchante, il faut y joindre à une vive peinture des malheurs présents, celle des avantages qu’on a perdus. […] Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ?