Il y a même dans les auteurs médiocres des beautés cachées, ou mal rendues, qui n’échappent point à l’œil pénétrant de l’homme de goût. […] » S’ils font du mal à quelqu’un, c’est plutôt pour l’insulter, que pour lui nuire ; car ils sont plus malins que dépravés. […] S’ils font du mal, c’est plutôt pour nuire que pour insulter ; et s’ils sont sensibles à la pitié, ce n’est pas par humanité comme les jeunes gens, mais par faiblesse et par un secret retour sur eux-mêmes, se regardant comme exposés à toutes sortes de maux. […] Mais aussi quand ils s’irritent et qu’ils font des maux, ce sont ordinairement des maux irréparables. […] Qu’on en méprise la gloire, et qu’on veut de mal à ces faibles yeux, qui s’y sont laissé éblouir !