Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. […] Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. […] J’ai soixante-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. […] Mes yeux sont enfoncés de trois pouces ; mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à rien. […] Voltaire, de tous les malades, est celui qui a parlé le plus joliment de ses maux.