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41. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Le perfide triomphe et se rit de ma rage : Il pense voir en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que, toujours faible, et d’un cœur incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’autre main. […] Je l’ai vu dans leurs mains quelque temps se débattre, Tout sanglant à leurs coups vouloir se dérober ; Mais enfin à l’autel il est allé tomber. […] Vous vouliez que ma main portât les premiers coups ; Qu’il sentît en mourant qu’il expirait pour vous. […] Mais du haut de la porte enfin nous l’avons vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. […] filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ?

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