Si l’amiral et non le poète eût trouvé ces paroles au fond de son cœur, point de doute que le poignard ne fût tombé de la main de ses assassins. […] Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux ; et il voit, avec un air de vengeance et de fureur, de faibles mortels, dans le temps même qu’ils sont entraînés par le cours fatal, l’insulter en passant, profiter de ce seul moment pour déshonorer son nom, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa justice et de sa colère.