On égorge à la fois les enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère. […] Exemple : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirants sous leurs toits embrasés, Les enfants au berceau sous la pierre écrasés. […] Et puisse-t-il, l’amour et l’orgueil de sa mère, Faire dire au Troyens consolés de son père : « Hector, tant qu’il vécut, des Troyens fut l’appui. […] je t’en conjure par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher au monde, de ne pas me laisser seul dans ces maux que tu vois ! […] Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère !