Les Indous possèdent, dès la plus haute antiquité, une littérature dramatique assez riche ; un de leurs drames, Sacontala ou l’Anneau fatal, du poète Kalidasa, a été traduit en français. […] Si le drame ne se laissait pas aller à ces excès, la littérature serait disposée à l’admettre comme un genre bon et nécessaire peut-être dans nos mœurs ; car il est certain qu’il a plus de passion, d’intérêt et de vérité que la tragédie : mais ses abus le font redouter des personnes de goût. […] Sans le style, les comédies les plus gaies et les plus heureuses ne vivent pas dans la littérature, parce que la lecture en est insipide en dehors de la scène. […] Saint-Marc Girardin, Cours de littérature dramatique.