Vos conquêtes, César, se liront à la vérité dans nos annales, et dans celles de presque tous les peuples ; et la postérité la plus reculée ne se taira jamais sur vos louanges. […] On s’attend, sans doute, à lire, après cette péroraison, celle de la harangue de Démosthène. […] Il y établit une école d’éloquence, et commença par lire à ses auditeurs sa harangue, qui lui mérita de leur part de très grands éloges. Mais après qu’il eut lu celle de Démosthène, les acclamations et les applaudissements redoublèrent. […] Il n’est pas possible de lire ce morceau, sans être vivement ému ; et je ne crains point qu’on me reproche de l’avoir rapporté tout entier.