Animée par un geste savant et expressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo. […] Ses yeux s’ouvriront sans qu’on y lise une pensée, et son cœur battra sans qu’on y sente une vertu. […] Je lis dans M. […] Je lis dans un discours à l’Académie française : « Pour appartenir dignement aux lettres, que de qualités sont nécessaires ! […] Le style de ce morceau n’est point irréprochable, mais il a du mouvement, du souffle oratoire ; les idées sont élevées, et la forme est brillante. — Si l’on vent en lire la contre-partie, on devra comparer une page de Massillon, tirée des Paraphrases des Psaumes, et où les maux de la parole sont résumés sous une forme académique qui contraste avec la verve un peu intempérante de Lacordaire.