/ 312
42. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Si l’on parle, c’est qu’on veut se faire écouter ; si l’on écrit, c’est qu’on veut se faire lire. […] Il ne suffit pas de bien fixer le point à établir, il faut se demander aussi comment on parviendra, dès le principe, à se faire lire ou écouter. […] Bienveillant : par égard, soit pour l’auteur, soit pour la matière, pour la moralité, les talents, la position de l’un, la grandeur, l’intérêt, la nouveauté de l’autre, il aura, avant tout, le désir et la volonté de lire ou d’écouter. […] Attentif : il écoutera ou lira avec suite et intérêt, sans non-chalance, sans distraction. […] Sans être aussi déplacé, le début ne serait-il que disparate, il serait déjà blâmable, car il abuse le lecteur sur le caractère général, sur l’allure réelle de l’écrit qu’il va lire.

/ 312