Comme Démosthène en Grèce, il fut le dernier orateur politique de Rome, car après lui les Romains dégénérés abdiquèrent leur liberté entre les mains de ceux à qui César avait montré la voie, et l’éloquence, désormais sans objet, se tut pour toujours. Tel fut à Athènes et à Rome, c’est-à-dire dans les deux principales républiques de l’antiquité, le rôle de l’éloquence ; elle guida la liberté et mourut avec elle. […] Après une servitude aussi abjecte, je crois impossible un retour sérieux à la liberté. […] Plan. — Il s’excusera de la liberté qu’il prend de donner des conseils au grand roi après en avoir tant reçu de lui. […] Henri IV a fait bénir sa mémoire par sa tolérance ; Louis XIV mettra le comble à sa gloire en respectant la liberté de conscience, proclamée, par l’édit de Nantes.