• Lettre de La Fontaine à Boileau après une lecture de l’Art poétique. (13 août 1883). […] Nous n’avons pas à rechercher ici les causes de ce fétichisme rétrospectif ; les uns l’attribuent à la lecture de Plutarque, que le génie d’Amyot avait rendu français et dont s’étaient nourries les générations précédentes ; les autres, plus simplement, à la lecture même des historiens latins, qui n’ont jamais inédit de Rome ni des Romains, et dont le xvie siècle, aveuglé par la passion de l’antiquité, accueillit sur parole les vaniteux récits. […] Ne peut-on pas, après la lecture de ce morceau, dire de La Fontaine comme du poète comique : « Castigat ridendo mores ? […] Vous supposerez qu’après la lecture publique de l’Iliade, un de ses disciples l’en remercie. […] Vous pensez bien que je n’ai pas longtemps gardé pour moi seul le charme d’une pareille lecture et que j’ai rassemblé nos confrères tout exprès pour leur faire part de l’envoi dont j’étais l’heureux dépositaire.